Vous est-il déjà arrivé de rester coincé.e? Non, ce n'est pas une métaphore. Je parle d'être vraiment, vraiment coincé.e! Dans un camion, par exemple. C'est ce qui nous est arrivé en Haïti... Poursuivez votre lecture ou visionnez la vidéo ci-dessous pour en savoir plus.

Nous étions en Haïti, en train de livrer de la nourriture aux écoles se trouvant dans les montagnes, et le camion dans lequel nous voyagions est resté coincé. Là-bas, c'est chose courante, puisque la route est inexistante. Ils doivent passer par le lit de la rivière pour pouvoir arriver à destination. Ils se frayent un chemin à travers les zones rocheuses et les sections sèches de la rivière, et ils y sont habitués. Lorsqu'ils se retrouvent coincés, les habitants des environs viennent les aider à pousser le camion.

Je dois vous raconter ce que nous avons constaté. C'était presque hilarant! À un moment donné, j'ai regardé tous ces gens qui aidaient et qui travaillaient si fort. Il faisait 40 degrés. Nous transpirions, nous étions épuisés et nous poussions. Tout le monde travaillait dur. Certains poussaient de l'avant, d'autres de l'arrière en même temps! Certains mettaient des pierres devant les pneus, d'autres derrière.

À un moment donné, Mon mari s'est donc approché du camion, a frappé à la fenêtre et s'est adressé à Albert, le chauffeur. Albert lui a aussitôt répondu : « Duff, nous avons fait ça des milliers de fois. Nous savons comment nous en sortir, nous serons prêts à partir bientôt. » Nous avons donc repris le cours des choses. 15 autres minutes à pousser dans tous les sens. Cela faisait une heure que nous étions là, nous avions plus chaud que jamais et surtout, nous étions toujours coincés!

Mon mari est donc retourné voir Albert : « Allez, Albert, sors du camion. Viens voir. » Albert est finalement sorti et a pris du recul pour examiner la situation. Il a compris dès qu'il a vu tous les gens qui travaillaient. Il a dit : « Ok, j'ai compris. D'accord. Et il s’est empressé des donner ses instructions : Vous, vous allez là-bas. Vous mettez des pierres là. Vous, vous retirez les pierres de là. » Cinq minutes plus tard, nous étions sortis de là.

C'est ce qui arrive quand on prend un peu de recul. Parfois, on travaille fort, on se démène, on y met tous nos efforts, quand en fait, il faudrait simplement prendre un peu de recul et travailler plus intelligemment. Il faut se poser des questions : « Attends, là. Je vais regarder mon affaire comme il le faut. Est-ce que je travaille trop fort pour rien? Est-ce qu'il y a une meilleure façon de faire ce que je suis en train de faire? Est-ce que je pourrais utiliser d'autres techniques? Est-ce que vraiment, je n'ai pas avantage à prendre une pause ici et de prendre du recul? » Ce n'est pas assez de travailler fort. Il faut aussi travailler plus intelligemment, puis souvent, il faut prendre du recul.

Dans votre vie de tous les jours, y a-t-il un camion qui est coincé? Si vous descendez du camion et que vous prenez du recul, qu'est-ce que vous allez vous réaliser? Prenez du recul pour que vous aussi, vous puissiez retourner à ce que vous étiez en train de faire et vous en sortir en cinq minutes.


Psst...

C’est exactement ce que je fais en entreprises. Pendant qu’on réunit tout le personnel dans une grande salle, le travail s’arrête.

Mais c’est un temps de recul, pour que l’équipe « sorte du camion » et retourne avec des idées claires et des outils pour sortir de leurs défis beaucoup plus facilement par la suite.


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