Essayez cette astuce facile pour gagner en confiance. Et si un petit changement pouvait calmer vos nerfs, booster vos performances et changer totalement votre état d'esprit ? Vous êtes peut-être en train de passer à côté d'un grand secret qui vous permettra de vous montrer sous votre meilleur jour. Regardez la vidéo ou continuez à lire pour en savoir plus.
Wow! Une salle vide. C’est une scène qui m’est très familière. Chaque fois que je donne une conférence, un atelier, ou toute autre présentation, j’arrive toujours ridiculement trop tôt. Ce n’est pas un hasard : c’est une habitude que j’ai développée avec le temps — et que la neuroscience explique très bien.
Souvent, je ne connais pas les lieux où je vais intervenir. Il m’arrive d’avoir un rendez-vous la veille pour faire un test de son ou de technologie, pour m’assurer que le micro fonctionne bien, que la présentation PowerPoint est compatible avec mon ordinateur, etc. Mais ce n’est pas toujours possible. Parfois, on n’a que 20 minutes pour tout installer le matin même. Et ça, ça génère un stress inutile.
Le cerveau et sa peur de l’inconnu
Ce stress vient du fonctionnement naturel de notre cerveau. Une de ses fonctions principales est de généraliser. Il aime créer des « petites boîtes » : quand quelque chose se produit, il le classe dans une boîte et réagit selon un schéma prédéfini. Ce mécanisme permet de prédire nos comportements, nos émotions, nos réponses… et même notre état d’être.
Mais lorsque le cerveau ne trouve pas de boîte pour une situation nouvelle, il panique. Il ne sait pas quoi faire, et cela déclenche une réponse de stress. Le cerveau libère alors environ 1 400 produits chimiques dans notre organisme — dont le cortisol — qui nous font nous sentir mal à l’aise, voire en danger. C’est pourquoi nous sommes biologiquement programmés à ne pas aimer le changement.
Créer de la familiarité = créer des connexions
C’est ici que le fait d’arriver à l’avance prend tout son sens. Quand j’arrive sur place, je prends le temps d’observer : Où est le podium? Quelle est la taille de la scène? Est-ce que j’aurai de l’espace pour bouger? Où est l’écran de projection? Où vais-je installer mon ordinateur? Je laisse à mon cerveau le temps de découvrir l’espace, de l’analyser, de s’y familiariser. Je lui dis : « Tu vois, ce n’est plus nouveau. Tu n’as plus besoin de m’inonder de cortisol. »
Et lorsque l’équipe technique finit par arriver — souvent une heure et quart après moi —, mon cerveau est déjà rassuré, en mode débrouillardise, prêt à faire face à l’imprévu.
Un petit geste, un grand impact
C’est pour cela que je vous encourage à envisager d’arriver un peu plus tôt, de prévoir à l’avance. Ce simple geste peut transformer complètement votre état d’esprit. Il vous permet de mieux gérer les imprévus, d’être plus calme, plus créatif, et de réagir avec clarté, même en cas d’erreur ou de changement de dernière minute.
C’est là toute la puissance de la neuroscience appliquée à la préparation.
Alors la prochaine fois que vous avez un événement, une réunion ou une situation nouvelle, souvenez-vous : Arriver plus tôt, ce n’est pas perdre du temps. C’est en gagner… pour votre cerveau, votre bien-être, et votre performance.
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