L'IMPORTANCE DE L'ESTIME DE SOI

L'estime de soi est un élément crucial de la confiance et de la motivation dont les enfants ont besoin pour s'engager dans des activités éducatives et les mener à bien, en particulier dans certains domaines d'enseignement tels que l'éducation physique. L'estime de soi peut être favorisée sur le plan social, grâce à une organisation appropriée des institutions scolaires, sans pour autant entraver la poursuite d'autres objectifs prioritaires tels qu'un programme scolaire stimulant. Par conséquent, je maintiens que les éducateurs qui ignorent l'estime de soi négligent quelque chose d'important sur le plan éducatif.

L'IMPORTANCE DE LA PERSÉVÉRANCE

La persévérance est importante pour la réussite et aussi pour d'autres réalisations socialement valorisées. La persévérance face aux défis contribue à forger le caractère d'une personne. Si certains élèves ont besoin de plus de persévérance, d'autres en ont moins besoin. Le défi de l'éducation positive est d'aider les jeunes à trouver le bon équilibre entre travailler dur et persévérer face aux défis, tout en lâchant prise au bon moment et en profitant de la vie.

LA FORCE INTÉRIEURE EST LA CAPACITÉ DE RÉFLÉCHIR

Le discours intérieur a été associé aux processus de pensée et à la conscience de soi, servant de fonction vitale d'autorégulation. Le discours dysfonctionnel sur soi joue un rôle de médiateur dans de nombreux états pathologiques ; le langage intérieur négatif a un impact dévastateur.

RESPIRER CONTRIBUE À CALMER LES ENFANTS.

Les enfants qui ont des problèmes de fonctions exécutives et à qui l'on a enseigné la pleine conscience ont amélioré leurs compétences par rapport au groupe témoin (résultats obtenus à la maison et à l'école). Des gains ont été constatés au niveau de la régulation comportementale, de la métacognition et du contrôle exécutif global.

PARTAGER ET VERBALISER UNE SOLUTION

La verbalisation favorise le développement des compétences cognitives des enfants en matière d'apprentissage d’autorégulation. La verbalisation peut renforcer l'attention des enfants sur les éléments pertinents pour la tâche. En tant que type de répétition, la verbalisation peut améliorer le codage, le stockage et la rétention du matériel, et ainsi faciliter la récupération et l'utilisation ultérieures.

La verbalisation peut aider les enfants à conserver une vision positive de la tâche et à faire face aux difficultés. Comme la verbalisation met en évidence une approche systématique pour améliorer l'apprentissage et la capacité des enfants à l'appliquer, elle peut également accroître l'auto-efficacité (capacités perçues).

PORTER ATTENTION À LA VOIX INTÉRIEURE

Tous les êtres humains normaux, y compris les personnes sourdes, déclarent entendre presque constamment une voix silencieuse lorsqu'ils ne parlent pas ouvertement. Cette voix intérieure saute d'un sujet à l'autre. Elle produit rarement des phrases bien formées, mais plutôt des bribes de pensées fragmentées, comme le montre l'Ulysse de Joyce. La voix intérieure est présente dès le réveil et surtout lorsque nous essayons d'écrire ou de former de nouvelles pensées. Les personnes qui parlent couramment plusieurs langues déclarent que leur voix intérieure parle parfois une autre langue. La voix intérieure est étroitement liée au moi, nous avons en effet le sentiment que c'est le "je" qui parle, comme dans un récit à la première personne.

LA VOIX INTÉRIEURE: IMPACT DES PENSÉES POSITIVES

Cette recherche retrace certains développements historiques liés au concept de dialogue interne et à la polarité fondamentale entre les pensées positives et négatives. Des recherches cognitivo-comportementales récentes suggèrent que les groupes fonctionnels se caractérisent par un rapport d'environ 1,7 à 1 entre les pensées d'adaptation positives et négatives, alors que les groupes légèrement dysfonctionnels présentent des fréquences égales de ces pensées.

Cette recherche révèle une asymétrie entre les pensées d'adaptation positives et négatives, les pensées négatives ayant un impact fonctionnel plus important et étant plus susceptibles de changer à la suite d'une thérapie. Les recherches qui soutiennent ces relations asymétriques sont passées en revue, et les implications pour une spécificité accrue des thérapies cognitivo-comportementales sont explorées.

LA VOIX INTÉRIEURE EST CONNECTÉE AU PROCESSUS DE LA PENSÉE

Le discours intérieur a été associé aux processus de pensée et à la conscience de soi, servant de fonction vitale d'autorégulation. Le discours dysfonctionnel sur soi joue un rôle de médiateur dans de nombreux états pathologiques ; le langage intérieur négatif a un impact dévastateur.

COMMENT LES VOIX INTÉRIEURES ÉCOUTENT NOS PENSÉES

La voix intérieure peut échanger des pensées entre elles, ce qui entraîne des schémas d'activation dans le cerveau désuni. Lorsqu'ils sont activés, les enfants prennent conscience de leur voix intérieure.

COMMENT LES VOIX INTÉRIEURES DES ENFANTS LES AIDENT A CONCRÉTISER LEURS PENSÉES DANS LA VIE RÉELLE

Une étude réalisée par le psychologue soviétique Alexander Luria a montré que le discours intérieur des enfants est l'une des trois étapes qui aident les enfants à se parler à eux-mêmes et à développer le contrôle de soi, en leur faisant prendre conscience de leurs pensées. Les autres étapes consistent à faire en sorte que le discours des autres dirige le comportement de l'enfant et que le discours manifeste de l'enfant contrôle son comportement.

COMMENT LES VOIX INTÉRIEURES DES ENFANTS LES AIDENT A CONCRÉTISER LEURS PENSÉES DANS LA VIE RÉELLE

Les éléments du discours intérieur se retrouvent dans toutes nos perceptions conscientes, nos actions et nos expériences émotionnelles, où ils se manifestent sous la forme d'une interprétation verbale des sensations et des perceptions.

BÉNÉFICES DES PENSÉES POSITIVES VS NÉGATIVES

Des enfants de 5 à 10 ans (N = 90) ont écouté 6 scénarios illustrés mettant en scène 2 personnages qui vivent ensemble le même événement positif (et se sentent bien), événement négatif (et se sentent mal) ou événement ambigu (et se sentent bien). Ensuite, l'un des personnages émet une pensée positive et l'autre une pensée négative. Les enfants ont prédit et expliqué les émotions de chaque personnage.

Les résultats ont montré une évolution significative entre les âges de 5 et 10 ans dans la compréhension par les enfants du fait que penser positivement améliore les émotions et que penser négativement fait se sentir moins bien. Les connaissances les plus précoces ont été démontrées lors du raisonnement sur des événements ambigus et positifs.

Les différences individuelles dans l'optimisme et l'espoir de l'enfant et des parents ont prédit les connaissances des enfants sur les liens entre la pensée et l'émotion sur certaines mesures, y compris leurs croyances sur les avantages émotionnels de penser positivement dans des situations négatives.

DES MOTS POSITIFS GÉNÈRENT DES RÉSULTATS POSITIFS

Les personnes qui recherchent la positivité, comme en témoigne la façon dont elles prennent des décisions sur l'organisation de leur vie quotidienne, pourraient être plus heureuses. Dans un échantillon communautaire de jeunes adultes et d’adultes plus âgés (N = 233), le fait de donner la priorité à la positivité a permis de prédire une série de résultats en matière de bien-être (émotions positives, symptomatologie dépressive). En outre, les personnes qui donnent la priorité à la positivité disposent de plus de ressources et ces liens s'expliquent par des expériences plus fréquentes d'émotions positives. En résumé, la présente étude suggère que la recherche du bonheur, bien qu'étant un art délicat, peut en valoir la peine.

L'IMPORTANCE DES MOTS UTILISÉS POUR PENSER ET PARLER

Des enfants de 5 à 10 ans (N = 90) ont écouté 6 scénarios illustrés mettant en scène 2 personnages qui vivent ensemble le même événement positif (et se sentent bien), événement négatif (et se sentent mal) ou événement ambigu (et se sentent bien). Ensuite, l'un des personnages émet une pensée positive et l'autre une pensée négative. Les enfants ont prédit et expliqué les émotions de chaque personnage.

Les résultats ont montré une évolution significative entre les âges de 5 et 10 ans dans la compréhension par les enfants du fait que penser positivement améliore les émotions et que penser négativement fait se sentir moins bien. Les connaissances les plus précoces ont été démontrées lors du raisonnement sur des événements ambigus et positifs.

Les différences individuelles dans l'optimisme et l'espoir de l'enfant et des parents ont prédit les connaissances des enfants sur les liens entre la pensée et l'émotion sur certaines mesures, y compris leurs croyances sur les avantages émotionnels de penser positivement dans des situations négatives.

L'IMPORTANCE DES MOTS UTILISÉS POUR PENSER ET PARLER

Le discours intérieur a été associé aux processus de pensée et à la conscience de soi, servant de fonction vitale d'autorégulation. Le discours dysfonctionnel sur soi joue un rôle de médiateur dans de nombreux états pathologiques ; le langage intérieur négatif a un impact dévastateur.

L'EFFET DES PENSÉES NÉGATIVES SUR LES ENFANTS

Des éléments concordent avec la suggestion que certaines pensées et croyances négatives peuvent produire et maintenir l'état dépressif. Il est également prouvé que l'humeur dépressive affecte l'accessibilité relative des pensées et croyances positives et négatives.  Ainsi, les pensées négatives semblent produire la dépression et, inversement, la dépression augmente la probabilité d'avoir des pensées qui causeront une nouvelle dépression. Cette relation réciproque entre la dépression et la pensée peut constituer la base d'un cercle vicieux qui perpétue et intensifie la dépression.

LES MOTS POSITIFS MÈNERONT À DES RÉSULTATS POSITIFS

Une récente percée dans le domaine des neurosciences a montré que le cerveau peut se remodeler à partir de nouvelles synapses, simplement en pensant à quelque chose. Si les pensées en action sont positives, la régulation émotionnelle et le bien-être seront plus positifs.

IL EST NORMAL DE FAIRE FACE À DES DÉFIS: LES RÉALISATIONS SONT LE FRUIT DE LA CROYANCE EN L'EFFORT

Cent quarante-deux garçons et filles âgés de 10 ans ont participé à une expérience visant à évaluer leurs orientations en matière d'objectifs (accent mis sur les objectifs axés sur la tâche, sur l'égo, sur la coopération et sur l'évitement du travail), leurs croyances concernant les causes de la réussite et leur degré de satisfaction/d'intérêt spécifique au contexte du sport et des jeux. Les analyses corrélationnelles et factorielles ont révélé que l'orientation vers la tâche était liée à l'importance accordée à la coopération et à la croyance que le succès découle de l'effort.

JE SUIS PRÊT(E) À APPRENDRE

L'état d'esprit de croissance, qui part du principe que l'on peut améliorer à peu près n'importe quoi par l'apprentissage et la pratique, conduit à s'ouvrir au retour d'information, à rechercher et à apprécier les défis, à moins menacer et à mieux apprécier les compétences des autres, et à faire preuve de résilience face à l'échec. Cette approche est particulièrement pertinente pour les responsables académiques car, selon la recherche professionnelle, la compétence dans la plupart des domaines résulte d'un effort déterminé plutôt que d'une capacité fixe.

JE SUIS PRÊT(E) À APPRENDRE

En utilisant des données provenant de plusieurs domaines de recherche, un nouveau paradigme est proposé pour comprendre la santé et la maladie. Ce paradigme, la psychoendoneuroimmunologie (PENI), fournit à la fois les concepts et les mécanismes permettant d'étudier et d'expliquer les relations entre le corps et l'esprit. Le cerveau est la première ligne de défense du corps contre la maladie, et l'esprit est le fonctionnement du cerveau. Le PENI intègre les idées, les systèmes de croyance, les espoirs et les désirs, ainsi que la biochimie, la physiologie et l'anatomie. En changeant nos pensées, nous changeons notre cerveau et donc notre biologie et notre corps. Les systèmes de croyance établissent une base de référence pour le cerveau, sur laquelle d'autres variables agiront et produiront leurs effets.

JE SUIS PRÊT(E) À APPRENDRE

Nous avons constaté que l'état d'esprit des élèves - la façon dont ils perçoivent leurs capacités - joue un rôle clé dans leur motivation et leur réussite, et nous avons découvert que si nous modifions l'état d'esprit des élèves, nous pouvons améliorer leur réussite. Plus précisément, les élèves qui pensaient que leur intelligence pouvait être développée (état d'esprit de croissance) obtenaient de meilleurs résultats que ceux qui pensaient que leur intelligence était fixe (état d'esprit fixe). Et lorsque les élèves apprenaient, grâce à un programme structuré, qu'ils pouvaient "développer leur cerveau" et accroître leurs capacités intellectuelles, ils obtenaient de meilleurs résultats. Enfin, nous avons constaté que le fait d'amener les enfants à se concentrer sur le processus qui mène à l'apprentissage (comme le fait de travailler dur ou d'essayer de nouvelles stratégies) pouvait favoriser un état d'esprit de croissance et ses avantages.

EN PRATIQUANT ASSIDÛMENT, ON PEUT RÉUSSIR CE QU'ON ENTREPREND.

Différents instruments pour mesurer l’assiduité et le soutien à l’assiduité ont été utilisés pour cette recherche. Les corrélations à deux variables ont révélé l'existence de relations statistiquement significatives entre l’assiduité des élèves et les résultats scolaires; l'auto-efficacité et les résultats scolaires; le niveau de contrôle et les résultats scolaires. Ces résultats indiquent qu'ensemble, l’assiduité de l'élève, l'auto-efficacité et le niveau de contrôle peuvent expliquer 44,3 % de la variation des résultats scolaires.

L'IMPACT DU DIALOGUE INTÉRIEUR SUR LA MOTIVATION ET LA PERSÉVÉRANCE DES ENFANTS

Les élèves qui sont prêts à affronter de nouvelles idées et de nouveaux concepts sont ceux que Dweck qualifie d' « état d'esprit de croissance ». Ce sont les élèves qui sont prêts à remettre en question le point de vue selon lequel « ce n'est pas cool d'être intelligent » et qui sont prêts à laisser les gens voir qu'ils peuvent avoir à se battre pour apprendre un nouveau concept ou une nouvelle tâche. Ce qui est important pour ce groupe d'élèves, c'est la conviction qu'à force de travail, ils finiront par maîtriser ce qui leur semble si difficile à apprendre à un moment donné. Face aux difficultés scolaires, ils persévèrent, incarnant une théorie implicite (Dweck, 1996) selon laquelle ils finiront par maîtriser la nouvelle matière. Duckworth, Peterson, Matthews et Kelly (2007) appellent cette persistance face aux défis le « grit », que nous traduisons ici par « cran »

PSYCHOLOGIE POSITIVE POUR DÉVELOPPER LA CONFIANCE EN SA CAPACITÉ D'APPRENDRE

Martin Seligman, pionnier de la psychologie positive, la définit comme « l'étude scientifique des forces qui permettent aux individus et aux communautés de s'épanouir. Ce domaine est fondé sur la conviction que les gens veulent mener une vie significative et épanouissante, cultiver ce qu'il y a de meilleur en eux et améliorer leurs expériences en matière d'amour, de travail et de jeu » (Positive Psychology Center, University of Pennsylvania). Le bien-être éducatif repose sur cinq piliers : les compétences sociales et émotionnelles, les émotions positives, l'engagement basé sur les forces, les relations positives et le sentiment d'utilité (Noble & McGrath, 2008). Les auteurs examinent comment intégrer la psychologie positive dans une classe et comment elle peut être bénéfique pour les élèves, en les rendant plus heureux, plus engagés et plus performants sur le plan scolaire.

SE RAPPELER UNE VICTOIRE PASSÉE AIDE À SE SENTIR CONFIANT POUR RÉUSSIR À NOUVEAU 

La présente étude soutient l'idée que les perceptions qu'ont les enfants de leurs capacités ont des effets importants sur leurs résultats ultérieurs. Des résultats similaires ont été obtenus par Covington et Omelich (1979a). Avec des sujets adultes, les attentes personnelles de réussite étaient l'un des meilleurs prédicteurs des performances ultérieures. Ce résultat a été reproduit par Schunk (1981) en utilisant des enfants dans le contexte du développement des compétences. Les attentes personnelles de réussite sont également considérées comme des influences importantes sur le comportement par les théories du comportement de réussite autres que la théorie de l'auto-efficacité (Covington & Beery, 1976 ; Kukla, 1972 ; Moulton, 1974).

LA RÉFLEXION SUR LES VICTOIRES PASSÉES CONDUIT À DES RÉSULTATS POSITIFS

Une expérience a testé l'hypothèse selon laquelle le feedback d'attribution de l'effort concernant les réalisations passées favorise les percepts d'auto-efficacité et la réussite scolaire. Des enfants qui manquaient de compétences scolaires ont reçu une formation didactique avec un retour d'information sur l'attribution de l'effort concernant les réalisations passées, avec un retour d'information concernant les réalisations futures, ou sans retour d'information. Les résultats ont montré que l'attribution d'un retour d'information sur les résultats passés permettait de progresser plus rapidement dans la maîtrise des opérations scolaires, de développer davantage les compétences et d'améliorer le sentiment d'efficacité personnelle. Les résultats d'une analyse de régression multiple ont montré que les perceptions d'efficacité et les progrès en matière de formation représentaient chacun une augmentation significative de la part expliquée de la variabilité des aptitudes après le test. Cette étude contribue à clarifier le rôle du retour d'information sur l'attribution de l'effort dans les contextes de réussite.

BÉNÉFICES DE L'ESTIME DE SOI VS SUCCÈS À VENIR

Les résultats de cette étude montrent qu'il existe une corrélation entre l'estime de soi des élèves et leurs capacités de lecture, leur niveau de lecture et leurs résultats scolaires.